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Ce jeudi 4 novembre est la 11e journée mondiale du sex-toy

Le sexe est un besoin naturel et primitif de l'homme, celui ci cherche donc depuis toujours a tiré le meilleur profit de ses ébats.C'est ainsi que le plus ancien dildo connu à ce jour remonterait au moins à 28 000 ans avant Jésus Christ.

Il a été découvert dans une cave près de la ville d’Ulm, en Allemagne, mesurait 20 cm et était fait de grès ayant été longuement poli. La forme de l’objet, son polissage impeccable et les marques dessinant clairement un gland ne laissaient aucun doute sur l’utilité de cet antique artefact.

De nombreux godes (appellé "obisbo") ont également été retrouvés en Asie mineur et en Grèce. Les marins et les guerriers les offraient à leur femme, d’une part afin de combler leur absence, d’autre part pour se rassurer quant à leurs éventuelles infidélités.

Les sex-toys était également très souvent utilisé par les hommes. Ils étaient bien souvent réalisés en pierre, en jade ou en bois, à l’effigie de leurs divinités.

Chez les romains, l’objet est baptisé « gaude mihi » qui signifiait en latin médiéval « réjouis-moi ». C’est d’ailleurs de cette appellation que dériverait le « godemichet » utilisé de nos jours.

Du Moyen-Âge jusqu’au 19ème siècle avant de partir pour le combat, les seigneurs japonais laissaient à leurs épouses une longue pierre polie enveloppée de soie ou un statuette en bois. Ces godemichés étaient surnommés les objets de l'absence . En effet, ils avaient pour fonction de rappeler à l'épouse seule et qui pourrait alors être tentée, son devoir de fidélité. L’objet est devenu tellement courant, qu’à l’époque Edo (1603-1868), il se vendait déjà au porte à porte. 

A la renaissance, on oublie le terme « olisbo » (pénis artificiel) et on parle alors de « passatempo » (passetemps) ou de diletto (délice), d’où vient d’ailleurs le terme « dildo » (gode en anglais). En Europe, l’objet est alors très à la mode et chaque femme se doit d’avoir cet objet chez elle. Ronsard reprochera même dans un sonnet à sa maitresse Hélène de le repousser préférant « sa main et son godemichet ».

De 1915 à nos jours le sextoy va devenir un objet à deux facettes. Symbole de la perversité et des maisons closes mais aussi objet de la libération de la femme. Tout le monde se les arrache. Jeunes, vieux, hommes et femmes… Chacun veut optimiser ses plaisirs solitaires ou en couple. Ce qui ne manque pas de faire le bonheur de ce marché, puisqu’il est tout de même estimé à 22 milliards d’euros par an.

C’est sans doute de ce paradoxe que nait aujourd’hui, un essor sans précédent pour le sextoy sous toutes ses formes. On l’élève même au rang d’Art en l’exposant dans la boutique du « Moma à New York » ou au rang de Bijoux comme l’a fait le célèbre joaillier Jean François Tokars de la place Vendôme a Paris en créant et commercialisant le sextoy le plus cher du monde (40 000 €) en OR 18 Carats serti de 117 diamants véritables.

Selon une étude de l'IFOP, l'année 2020 est l'année historique pour les sex-toys, avec le confinement leur vente ont quadrupelé chez les hommes et les femmes que ce soit à usage personnel ou avec leurs partenaires sexuelles. En 2021, pour bon nombre, les sextoys ne sont plus seulement considérés comme des outils au service du plaisir individuel, mais comme l'opportunité de se découvrir et d'apprécier une sexualité épanouie.

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