Les anciens Égyptiens étaient très exigeants en matière de propreté et d'apparence. Les personnes qui n'étaient pas soignées étaient considérées comme inférieures. Les femmes de l'élite rehaussaient donc leur apparence à l'aide de maquillage, de boucles d'oreille, de bracelets et de colliers.Toutefois, il était rare de leur voir porter des bracelets de cheville autrement appelés chaînes aux pieds, Pourquoi?
Si en Afrique, chez les Peuhls et les Wolofs, le nombre de bracelets aux pieds traduit que la femme est issu d'une famille riche en Chine c’était porté par les enfants pour les protéger des mauvais sorts. Dans l’Égypte ancienne la signification est peu honorable. En effet, dans l'Égypte antique les bijoux aux pieds étaient appelés le Khalkhal et servait d’attribut aux filles de joie.Afin de se distinguer des filles « vertueuses « les prostituées étaient à l’époque contraintes de porter des tenues masculines. Les signes distinctifs de leur féminité étaient alors réduits aux bijoux qu’elles portaient aux chevilles.Ce bijou devint alors symbole de l’érotisme qu’elles pouvaient offrir au même titre que les crèmes et onguents dont elles s’enduisaient.
La chaîne au cheville gauche voudrait dire qu’elle est libertine bi, à droite libertine hétéro. Mais, en même temps, d’autres disent qu’à gauche, c’est qu’on appartient à son homme et à droite qu’on est lesbienne. Ce qui est sûr c'est que les lesbiennes et les bisexuelles portaient le bracelet de cheville en signe de reconnaissance.
Même si de nos jours, la chaine de cheville n’a plus vraiment aucun sens particulier, si ce n’est qu’il dénote une certaine attention pour son style et son apparence. Les lesbiennes et les bisexuelles l'utilisent encore pour émettre un signal d'attirance ou de disponibilité. Alors ne vous étonnez pas si vous voyez une femme vous draguer dans un bar ou dans rue; elle n'aura fait que répondre à votre appel.
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