L'inde est le pays où l’on vénère le plus de déesses au monde.Paradoxalement, c’est aussi un des pays où avoir une fille n’est pas toujours une bénédiction. La pratique de l'avortement sélectif de fœtus de sexe féminin est très courante.
La préférence pour les garçons repose à la fois sur la religion, le maintien du patrimoine par l'héritage patrilinéaire, l'honneur de perpétuer le nom familial et, surtout, des raisons économiques" car en Inde, pour certains, avoir une fille c’est « s’endetter pour vingt ans ».
En Occident, on tombe amoureux et on se marie, schéma classique. En Inde on se marie et l’amour vient après… ou pas. C’est un peu comme un pari – un arrangement conclu par les parents, qui jouent un rôle important dans le mariage de leurs enfants, du choix des prétendants à l’organisation du mariage.
En effet, selon la tradition indienne, la famille d'une jeune fille doit mettre de côté assez d’argent, d’or et autres biens et propriétés pour être sûre que leur fille trouve un bon prétendant car la famille du mari fixe toujours un coût.
Cette dot variera en fonction du statut de l'époux : il peut aller de 150 euros à 150 000 euros voire plus… Il n'est pas étonnant que la dot représente plusieurs fois le revenu annuel d'une famille. Beaucoup de ménages consacrent la moitié de leur épargne au financement du mariage.
Cette pratique a été interdite depuis 1961, mais la tradition n’est pas près de disparaître…Ce fardeau qu’est la dot serait la principale cause d'endettement dans le pays. C'est ainsi l’une des raisons majeures pour laquelle les Indiens pratiquent des foeticides sur les embryons féminins.
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