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Arès, Le sanguinaire




La plupart des civilisations ont parmi leur panthéon de divinité un dieu de la guerre. Mais nul n'est aussi connu qu'Arès. Arès est né de l'Union de Zeus et d'Héra, sa femme légitime. Les épithètes d'Arès laissent peu de doute sur sa personnalité , il est un insatiable de guerre, assailleur de remparts, destructeur de cités, pourfendeur de boucliers. Arès n'est heureux que lorsque le sang coule à flot et ses ennemis baignent dans leur sang. Les animaux qui lui sont consacrés  sont: le chien et le vautour.

Arès partage son domaine d'intervention avec sa demi-sœur, Athéna.  Toutefois, bienque présenté sur un pied d'égalité sur le bouclier d'Achille. Ils sont totalement différents.  Contrairement à Arès, Athéna représente l'ordre de la bataille entre peuples civilisés. Arès est haï des autres dieux, en particulier Zeus, lequel lui déclare dans l’Illiade : 《Je te hais plus qu'aucun des dieux qui vivent sur l'Olympe car tu ne rêves que discordes, guerres et combats》. Héra, sa mère, ne l'apprécie pas non plus.

Arès apparaît principalement dans des récits de guerre ou de combats, il est le premier chef de la guerre de Troie. Comme les autres dieux, il exhorte son camp sous diverses apparences, notamment celle d'Acamas, et accompagne les héros sur le champ de bataille.Toutefois, il est le seul à prendre directement part au combat. 

Sa force bien que surprenant ne fait pas de lui un combattant invincible. Il s'avouera vaincu face à Diomède, un simple mortel, inspiré par Athéna. Hors du cycle troyen, il sera vaincu deux fois par Héraclès. L’Iliade relate également que les Aloades ont enfermé Arés, pendant treize mois dans une jarre de bronze.

La seule femme dont Arès fût fou amoureux est la douce Aphrodite, l'épouse d'Hépaïstos. Ils auront une liaison secrète jusqu'à ce que Hélios, le soleil denoncent l'adultère d'Aphrodite. Les amoureux tombent dans le piège du mari trompé qui les capture dans un filet et les exhibe aux dieux hilares. Honteux, Arès délaissera l'Olympe et partira se réfugier en Thrace.

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6 Commentaires

  1. Beau texte. Ça me rappelle mes heures, mes nuits blanches passées à étudier les mythologies, particulièrement celles de la Grèce, la Rome, et de la Scandinavie.

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    1. Les mythes entourant ces différentes divinités sont tout simplement sublimes. Tes sacrifices n'ont sans doute pas été vains surtout si le sujet te passionne.

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