Entre 22 et 95 après J.-C, la prostitution était très répandue à Rome. Il existait donc toute une pléiade de Lupanar constituée de lit en pierres et d’un simple rideau séparant chaque case. La seule ayant survécu à l’usage du temps serait le Lupanar de Pompéi, connu aussi sous le nom de Lupanare Grande, découvert lors de fouilles archéologiques de l’année 1862 en Italie et devenue célèbres pour les peintures érotiques sur ses murs.
La plupart des prostituées étant des filles esclaves, amenées de tout l'empire, et qui ne parlaient pas le latin. Les images servaient à surmonter les barrières linguistiques.Le client pouvait toucher l’image correspondant à l’acte souhaité, à cela venait s’ajouter une pièce de monnaie de 184 versions différentes,
créé exactement pour payer une prostituée. Ces pièces étaient appelées spintriae et sur la surface de chacune d’elles était représentée une position sexuelle.
Selon Suétone, un haut fonctionnaire romain de l’époque, cette mesure a été prise parce que le fait de porter une bague ou une pièce de monnaie à l'effigie de l'empereur dans une latrine ou un bordel pourrait être le fondement d'une accusation de trahison (maiestas) sous Tibère. Or, sur les pièces de monnaie normale, il y avait toujours d'un côté la tête de l'empereur, une personne vénérée par la religion, et de l'autre côté, l'image d'un dieu ou d'une déesse.
Les soldats des légions détenaient toujours ces monnaies, ils en recevaient également par courtoisie car n'étant pas autorisés à se marier pendant les 25 ans de leur service. Les lupanars étaient leur lieu de prédilection. Ils étaient essentielles pour le fonctionnement de l'armée.Plus tard, ces pièces ont aussi été utilisées comme monnaies de jeu et de collection par les soldats. Les collectionneurs désiraient en avoir une de chaque « dessin.
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