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Le sexisme dans la littérature

Dans la littérature, il y a longtemps eu une domination du sexisme et si maintenant la donne a un peu changé ça a été vraiment des années de lutte et le fruit de leur détermination. Et aujourd’hui encore on se demande si elles sont l’égalent des auteurs ? Si elles sont représentées dans tous les domaines de la création littéraire ? 

 

En France on retrouve les femmes de lettres au début du 19eme siècle mais elles publiaient dans l’anonymat. Ça a été le cas de Madame de La Fayette , Madeleine de Scudéry qui pour publier était obligée d’utiliser le nom de son frère. Et pourtant les femmes avaient des choses à dire. Madeleine par exemple parlait de la violence faite aux femmes surtout les femmes mariées dans laquelle on les dépossède de tous droits , celui de prendre en main leur destin.

 

La situation va beaucoup plus percer en Angleterre, avec Jane Austen célèbre d’ailleurs pour son roman orgueil et préjugés publié en 1813 et qui a été adapté en film en 2005. 

La publication des livres de Jane n’avaient aucun nom d’auteur, sur la couverture on écrivait by lady et c’était tout . C’est après sa mort en  1817 que la vérité éclate grâce à son frère qui publie une notice biographique. 

 

L’histoire de J.K rowling en 2015 ses romans ont été traduit dans plus de 67 ans langues et plus 450 millions livres écoulés. Aux dernières nouvelles elle a été l’écrivaine milliardaire alors qu’on avait refusé la saga d’Harry poter parce qu’elle était une femme .En 2012 sa fortune est estimée à 743 millions d'euros et est donc plus riche que la Reine Elisabeth II. 

 

Si le XIXe siècle permet déjà de voir éclore de nombreuses plumes féminines (et féministes), c’est vraiment le XXe siècle qui va permettre l’essor des femmes dans la littérature. Elles se font entendre, elles égalent même les hommes et participent à inventer de nouveaux moyens d’expression. La route vers la reconnaissance est encore longue, et ce n’est par exemple qu’en 1980 qu’une femme de lettres peut enfin être élue à l’Académie française. 

 

Tout n’est pas rose pour autant, et peut-être que ce qui manque aujourd’hui aux femmes écrivains, c’est justement ce militantisme qui a permis de les faire tant progresser en l’espace d’un siècle et demi. Mais c’est assez rassurant que les femmes aient désormais le droit d’écrire ce qu’elles veulent, y compris de se représenter elles-mêmes, dans leur superficialité comme dans leur combativité.


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