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Le mariage fantôme dans les provinces chinoises

Dans la religion bouddhiste, il faut éviter qu’un mort soit triste et solitaire car il risque de revenir hanter les vivants. C'est pourquoi en Chine rurale, lorsqu’une personne meurt sans être marié, sa famille cherche un autre défunt célibataire à qui l’unir par-delà la mort.

Le mariage de fantômes (minghun) est une tradition vieille de trois milles ans. Les deux conjoints fantômes qui, le plus souvent, ne se connaissaient pas de leur vivant  sont alors enterrés ensemble, au cours d’une cérémonie à mi-chemin entre le mariage et l’enterrement.

Pour trouver un conjoint au défunt, la famille est prêt à dépenser toute sa fortune. Les minghun font donc l’objet d’un vrai business florissant. Les corps sont généralement fournis par des intermédiaires et le prix des dépouilles fraîches a grimpé d’au moins 25 % au cours des cinq dernières années. L’année dernière, un journal chinois a accusé de riches patrons de mines de charbon d’avoir fait monter le prix des défuntes épouses jusqu’à 130 000 yuans.

Les cadavres coûtent très chers. Toutefois, les lune de miel sont souvent de courte durée : les tombes sont rapidement profanées par des réseaux de pilleurs qui profanent des dizaines de sépultures dans une région pour les revendre dans une autre province et engrangé des centaines de milliers de yuans de profit.



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